À côté des Halles, le couvent des frères prêcheurs, abrite aujourd’hui la congrégation des dominicaines de la Sainte Famille.
Conçu initialement pour les frères dominicains, qui l’habitent en 1358, il a été agrandi en 1364 ; l’église n’aurait été édifiée que vers 1448. En 1793, les frères prêcheurs sont évincés et les bâtiments laissés à l’abandon pendant plus d’un siècle.
Un portail monumental du XVIIIème matérialise l’entrée du couvent. L’église, dédiée à Notre-Dame, présente un ensemble architectural typique du gothique méridional. Elle comporte une nef flanquée de chapelles latérales et un chevet plat. La nef est remarquable pour ses culs de lampe finement ciselés. L’ancienne salle capitulaire a été réaménagée en chapelle, nef unique scandée par un arc doubleau brisé. Du cloître en brique rose ne subsiste que l’aile ouest.
À l’extrémité sud, s’élèvent les vestiges de la maison dite «du Miracle» de Saint-Dominique. D’après la tradition, cet emplacement évoque l’épisode au cours duquel le parchemin de Saint Dominique, jeté aux flammes, s’envola par trois fois pour finalement se poser sur une poutre (conservée en l’église paroissiale), démontrant aux hérétiques de quel côté se plaçait la «Providence divine». En 1346, «la maison du Miracle» est transformée en chapelle Saint Dominique, deux portails gothiques et des restes de murs médiévaux témoignent de son existence.
L'ancien couvent des frères prêcheurs